Il était une femme… “Simplement”(6)

Anne de Xainctonge

— Pour conclure, je propose que chacune d’entre nous rajoute quelques mots !
Quelques mots à broder sur la grande tapisserie du Royaume : nous participons à sa création à l’aiguille de nos vies…

— Voilà une bonne idée ! Pour ma part, je dirai que tout ceci, dont nous venons de vous entretenir longuement, est finalement si petit que c’en est vraiment minuscule !
Je vais donc broder le mot « minuscule »…

— Et moi je compléterai en ajoutant que c’est aussi tellement banal que cela en devient extraordinairement ordinaire !
Je broderai donc pour ma part le mot « ordinaire ».

— En y réfléchissant, nous pourrions finalement dire : « c’est tout simplement divin ! »…

— Mais parfaitement ! Aucun doute à avoir là-dessus !
Et quant à moi, tel est le mot que je broderai : « divin » !

— Pourquoi sourire ? Elle a raison : toute cette histoire est parfaitement à l’image de Dieu, de Dieu quand il choisit d’épouser la condition de l’homme, de vivre pleinement Dieu et pleinement homme.

— Elles disent bien !
C’est bien à l’image de la naissance de Jésus dans une mangeoire, à l’image de la vie d’un petit artisan charpentier dans un village de campagne, à l’image d’une mort dans la souffrance et le cri.

— Oui ! Pas de grand « tralala », aucun décorum, pas de falbala, mais le simple BA=ba : un enracinement dans la vie de tous les jours, dans la vie au jour le jour, pour mettre en pratique la Parole de Dieu.

— Une petite troupe de cinq à six cents âmes !
Qu’est-ce-que cinq à six cents apôtres de Jésus Christ, perdus au milieu du monde, cinq à six cents femmes perdues au milieu du monde, mais qui, pour agir, s’abandonnent dans la main de Dieu !

— Une petite poignée de femmes éparpillées au milieu de milliards d’êtres humains, afin de révéler autour d’elles le petit éclat de la lumière de l’Esprit Saint.

— Parce qu’elles le savent, elles n’en doutent pas : l’Esprit de Dieu réside dans le coeur de chacune et de chacun.

— C’est le même Esprit Saint qui entretient en leurs coeurs d’épouses de Jésus Christ la flamme de la foi : puisque c’est Dieu qui les guide, il doit bien savoir où il les mène, il ne peut pas se tromper !

— Qui vivra verra ! Chaque jour est un nouveau commencement !

— Tiens ! Cela me donne une idée, je vais broder le mot « commencements ».

— Et moi, je vous propose qu’à plusieurs…

nous brodions esperance.png en lettres d’or !

Retour à “Si Anne de Xainctonge m’était contée…”

Lettre du site

Abonnez-vous à la lettre pour rester informé de nos activités.

« * » indique les champs nécessaires

Adresse*
Pour soumettre ce formulaire, vous devez accepter notre Déclaration de confidentialité*
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.