Faire mémoire

Carême 2018

Carême 2018 – Étape 7 – Vers le 4ème dimanche de Carême.

Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



Le psaume 136 évoque l’exil du peuple d’Israël à Babylone après la prise de Jérusalem par le roi de Babylone Nabuchodonosor, en 586 av. JC.
Loin du pays natal, la population de Jérusalem pleure à chaudes larmes. Plongée dans la noirceur complète, elle se souvient de son passé.


Au bord des fleuves de Babylone
nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.

C’est là que nos vainqueurs
nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. »

Comment chanterions-nous
un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie !

Je veux que ma langue
s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem,
au sommet de ma joie.

Psaume 136 (137)


Lire paisiblement le psaume si possible à voix haute. Je me laisse imprégner par les images (fleuve, saules…). Je peux mettre un fond musical très doux.

– « Nous pleurions » : lors de la veillée au jardin des Oliviers, Jésus a pleuré sur Jérusalem.
– « Comment chanterions-nous un chant du Seigneur sur une terre étrangère ? ». Quel chant me donne de la joie au cœur aujourd’hui pour prier mon Dieu ?



Je regarde ma vie, les lieux où j’ai vécu, ce que j’ai fait, les relations que j’ai eues :
– Suis-je parfois dérangé(es) dans mes habitudes ? Comment je le vis ?
– Je peux confier au Seigneur les aspects de ma vie qui restent captifs, sans vie, sans espérance, les déceptions, le manque de courage, …
– Je demande Sa force pour avancer, pour semer…



Je peux rendre grâce pour ce que le Seigneur a libéré, fait germer…
Je lui dis ma joie.


Psaume 137 (136) en entier
Au bord des fleuves de Babylone
nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.

C’est là que nos vainqueurs
nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. »

Comment chanterions-nous
un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie !

Je veux que ma langue
s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem,
au sommet de ma joie.

[Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d’Édom,
et de ce jour à Jérusalem où ils criaient :
« Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! »
O Babylone misérable,
heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ;
heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]



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