La venue du Christ est une immense promesse : qu’est-ce que j’attends ? (1-1)

Avent 2016

Avent 2016 – Étape 1-1
Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



Introduction au texte
Saint Paul s’adresse aux Romains qui sont baptisés. Il les bouscule, les interpelle sur leurs préoccupations, leurs priorités. Il leur demande rudement de renoncer aux habitudes, aux plaisirs de l’époque.


Parole de Dieu
Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière.
Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie,
mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ ; ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour en satisfaire les convoitises.

(Rm 13, 11-14)



Pour entrer dans la prière
J’arrive avec toutes mes préoccupations…
Je suis en train de penser à Noël, à son organisation qui est importante, il faut anticiper, surtout n’oublier personne.

Je demande au Seigneur la grâce de la vigilance pour tenir les deux chemins : l’attente du Seigneur et la préparation de la fête.



Pistes pour la prière
J’entends l’invitation à sortir du sommeil, pour vivre en croyant.
J’accueille ses mots qui m’invitent à rejeter les œuvres des ténèbres et revêtir les armes de lumière.



Pour moi aujourd’hui
Quelle attente suscite en moi la venue du Christ qui s’est fait chair ?
Comment vais-je organiser cette attente ?



Autre texte
Seigneur, cette semaine, je bâcle ma prière.
Tout en assurant un service minimum, le cœur et la tête ne sont pas vraiment là, absorbés par les multiples urgences d’une journée qui semble bourrée à craquer.

Je me dis que tu ne m’en veux pas et que tu dois être heureux de me voir me dépenser pour mes proches et pour des projets qui me dynamisent.
Et en même temps, me revient cette parole que tu as adressé à Marthe, après l’avoir appelée deux fois par son prénom : « tu t’inquiètes et t’agites pour bien des choses. »

Dans cette montagne d’occupations, lesquelles sont vraiment nécessaires ?
La pression que je me mets est-elle justifiée ?
N’altère-t-elle pas la qualité de mes relations avec mes prochains ?
Est-ce que je choisis vraiment la meilleure part ?
Seigneur, chaque fois que je fais l’expérience de ta présence dans la prière, j’en ressors pacifié, heureux, le cœur dilaté.

Mais comme il m’est difficile de persévérer !
Insensiblement, l’urgent grignote progressivement l’essentiel et m’éloigne de toi.
Je suis comme le fils prodigue, qui comprenant qu’il s’est « égaré, revient régulièrement me jeter dans tes bras.

Accueille-moi dans ton amour et donne-moi de demeurer en ta maison.

Charles Mercier – Revue Vie Chrétienne de juillet 2011



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