Carême 2016 – 1ère étape

Carême 2016

Tout près de toi est la Parole

L’Épître aux Romains, écrite en 57 ou 58, est la plus importante, la plus théologique et la plus difficile des lettres de Paul. Le climat entre juifs et païens était particulièrement tendu. Paul y fait très souvent référence à l’Ancien Testament. Le texte proposé aujourd’hui est le cœur de la Bonne Nouvelle.

Mais que dit cette justice ? Tout près de toi est la Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur.
Cette Parole*, c’est le message de la foi que nous proclamons.
En effet, si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur*, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé.
Car c’est avec le cœur que l’on croit pour devenir juste*, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut.
En effet, l’Écriture dit : Quiconque met en lui sa foi ne connaîtra pas la honte.
Ainsi, entre les Juifs et les païens, il n’y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l’invoquent.
En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Or, comment l’invoquer, si on n’a pas mis sa foi en lui ? Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ? Comment entendre si personne ne proclame ?
Comment proclamer sans être envoyé ? Il est écrit : Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles!

Rom 10, 8 – 15

– « juste » : accordé au désir de Dieu, 
– « le cœur » : l’être profond 
– « cette parole » : le message de la foi


Je me rends présent à Dieu qui est déjà présent à moi.
Prendre conscience de ce renversement : je suis venu, j’ai pris les moyens et pourtant c’est Lui qui me devance, qui m’attend.
Je peux ouvrir mes mains et les monter lentement devant moi pour dire ma gratitude et ma bonne volonté.


Je prie :
– « La Parole est près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur »,
– Si tes lèvres confessent : « celui qui croit du fond de son cœur devient juste »…


– Paul insiste sur les différences entre les juifs et les païens. Comment aujourd’hui, je vis la différence, à tous les niveaux de relations ?
– Je prends conscience de cette grâce ou de ce désir de croire qui m’a été donné…


Je peux rendre grâce pour tous ceux qui ont été ou qui sont, pour moi, des témoins ou des passeurs sur mon chemin de foi. Je peux les nommer.


Proposition d’un autre texte
« Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de Jésus-Christ, se définit par la différence : « Je suis QUI je suis », je suis l’Autre de toi et cette distance me permet de m’approcher librement de toi, de devenir ton prochain.
Le prochain est celui dont je m’approche, mais la différence demeure infranchissable.
Or pour s’aimer, il faut renoncer à se ressembler.
Renoncer aussi à ce que d’autres nous ressemblent,
Les plus proches comme les plus éloignés.
S’aimer, c’est se permettre les uns les autres de ne ressembler qu’à soi-même,
C’est-à-dire à quelqu’un qui se cherche à travers le meilleur et le pire de lui-même »
Adapté d’un texte de Paul Baudiquey

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