6ème jour – Et le Verbe s’est fait chair …

Avent 2015

« Au commencement » : Jean commence son Évangile par les mots du début de la Genèse et manifeste par là que la venue du Verbe, lumière des hommes, est une nouvelle création. Dieu, dans la gloire du Ressuscité, qui vient du Père, se fait chair pour entraîner l’humanité dans sa nouvelle création.

AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

Jean1, 1-18

Lumière au milieu des ténèbres… Je prends le temps de lire, de relire, de « mastiquer » de ruminer tous ces mots, toutes ces paroles de l’évangéliste.
Je pèse la force des mots employés : « Verbe », « témoignage », « lumière » ….et je m’arrête là où cela résonne en moi.
Je peux aussi laisser venir à moi des images, vitraux ou représentations de toutes sortes qui peuvent donner sens à ces lignes.
Je peux demander au Seigneur la grâce de comprendre « la longueur, la hauteur et la profondeur » de cette venue du Christ au monde

« La lumière brille dans les ténèbres »
Cette lumière que le monde attend c’est DIEU, un DIEU fait homme, une PAROLE faite chair parmi nous.

« A ceux qui l’ont reçu, Il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu »
Cette parole est pour nous, pour moi, pour le monde…
Quel écho pour nous, pour moi, et pour le monde ?

Jean Baptiste, témoin de la lumière
Du milieu des ténèbres Jean Baptiste nous montre la lumière du monde : JESUS CHRIST !

Je reconnais les ténèbres qui m’habitent et qui m’encombrent et j’entends le Seigneur, Jésus Christ qui me dit « sois sans crainte, car je suis avec toi » Isaïe 41, 10
Enfant de Dieu, nourri (e) de sa Parole je suis à mon tour invité (e) à annoncer Jésus le Christ, Celui qui est, qui était et qui vient.

Pendant ce temps de l’Avent, comment je permets au Christ, parole faite chair, d’habiter parmi nous …

AUTRE TEXTE :

Lumière pour l’homme aujourd’hui
qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
touche mes yeux afin qu’ils voient
de quel amour tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
si je ne reconnais ma nuit ?

Parole de Dieu dans ma chair
qui dis le monde et son histoire
afin que l’homme puisse croire,
suscite une réponse en moi :
ouvre ma bouche à cette voix
qui retentit dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
si je ne tiens mon cœur ouvert ?

Semence éternelle en mon corps
vivante en moi plus que moi-même
depuis le temps de mon baptême,
féconde mes terrains nouveaux :
germe dans l’ombre de mes os
car je ne suis que cendre encor.
Comment savoir quelle est ta vie
si je n’accepte pas ma mort ?

Didier Rimaud, “Les arbres dans la mer”.

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