Carême 2015 – 2ème étape

Carême 2015

UN DÉSERT A TRAVERSER

La reine Jézabel menace Élie de lui faire subir le même sort que celui qu’il a fait subir aux prêtres de Baal : la mort. Élie s’enfuit alors vers le désert pour s’y réfugier, et se rend vers le mont Horeb pour y rencontrer Dieu. Complètement découragé par ce qui lui arrive et souhaitant mourir, il s’endort au pied d’un buisson.

Quant à lui, il marcha toute une journée dans le désert. Il vint s’asseoir à l’ombre d’un buisson, et demanda la mort en disant : « Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères. »
Puis il s’étendit sous le buisson, et s’endormit. Mais voici qu’un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! »
Il regarda, et il y avait près de sa tête une galette cuite sur des pierres brûlantes et une cruche d’eau. Il mangea, il but, et se rendormit.
Une seconde fois, l’ange du Seigneur le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange, car il est long, le chemin qui te reste. »
Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu.

1 Rois 19, 4-8

Tout prophète qu’il est, Élie connaît le doute et le découragement.
Si Élie ne croit plus en lui-même, Dieu continue à croire en lui.
À deux reprises, Dieu donne à Élie de quoi poursuivre sa route, sa quête.
Élie marche quarante jours et quarante nuits dans le désert, comme le fera Jésus avant de commencer sa mission.

Accepter d’être parfois « à bout » et pouvoir, comme Élie, le crier à Dieu.

En référence à Elie, un temps d’épreuves pourrait-il être aussi un temps de mûrissement, une occasion de grandir, d’aller plus loin ?…

Accueillir, en écho à ce texte, ce que Jean écrit dans sa première lettre : « si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur » (1e Jn 3,20)

Dieu offre, il met à disposition tout ce qu’il faut pour reprendre force.

Pour moi aujourd’hui

  • Quel « ras-le-bol » ai-je (ai-je eu) à crier vers le Seigneur ?
  • Et si je cessais de compter sur mes seules forces pour me tourner vers Lui quand je n’en peux plus…
  • Je peux aussi demander au Seigneur de m’aider à me regarder avec bienveillance.

Je prends du temps pour m’arrêter, « aller au désert » pour me mettre à l’écoute de mon Seigneur. Alors seulement Il pourra me donner de quoi continuer ma route.

EN ECHO

Tu chemines sans cesse avec moi, dans le quotidien de ma vie et ton esprit murmure : « Surtout, ne renie pas ta vie, ton quotidien, mais transforme-la par la grâce que Dieu te donne. »
Le chemin est pourtant long et périlleux. Je me sens si pauvre, si faible à certains moments. Les méchancetés, les bêtises, le mal, malgré tout, je continue de les faire.
Voilà ma solution : accepter qui je suis, ma propre vie ; reconnaître mes limites et accepter aussi mes faiblesses, demander sans cesse la grâce à Dieu de me convertir, de me tourner vers Lui, d’accueillir son pardon.
Et faut-il demander de ne plus trébucher ?
Seigneur, je Te demande plutôt d’être le Coussin qui adoucira mes chutes à venir et le Bras sûr qui continuera de me relever…

Couleurs intérieures
Carnet de méditations du Centre spirituel Sainte-Ursule de Fribourg 2011 page 58

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