Anne, tu es sortie Par cette porte toute sombre, Et je te vois, Anne : Corps tout maigrelet Tout enveloppé De ton sombre mantelet. Mais tes yeux, Anne, Et je vois, Anne, Et je vois naître ton corps : |
Et ce corps, Anne, le tien, Tu le mènes et de ta main et de ton cœur : Tu lui montres la route, La route de ton Seigneur, Et tu le gardes sous ton vert mantelet Fragile et solide, de ta lampe éclairé.
Et ton corps, Anne, |
Et ce corps, Anne, tu le sais, tu le vois, Aujourd’hui et chaque jour Il est vivant, il est nous ! Et ce corps prend forme encore Ici, ailleurs, en d‘autres lieux, De ta lampe éclairé. Et je vois ton corps, Anne Il chante, il danse, la danse du merci, la danse de la vie. Il peine aussi, trébuche et pleure… Mais le voici, debout, chaque jour, Sur la route, Anne, où tu le mènes De ta lampe éclairé, Vers ton Seigneur, la lumière de ta vie, La lumière de nos vies. |
Texte : Sr Thérèse
Icône : Sr Danièle