Sans doute parce que, fondamentalement nous sommes tous en quête de Dieu, oui, nous sommes tous appelés à la Vie.
Dieu appelle à la vie; il en a toujours été ainsi, depuis les origines. Voyez dans l’Ecriture l’itinéraire d’Abraham, de Moïse, d’Isaie, de Marie elle-même, puis de Pierre, de Paul et tant d’autres hommes et femmes de chez nous.
Autant d’appels, autant de réponses.
Dans une famille, on a beau chercher les ressemblances, on est toujours surpris par la diversité des jeux de physionomie, des réactions du tempérament, des convictions, des options…
Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’Eglise, dans le peuple de Dieu?
A chacun sa vocation même si c’est toujours vocation à l’amour et à la sainteté.
Répondre à l’appel de Dieu n’est pas un “sacrifice” qui nous détruit.
La vocation ne nous prend rien. Elle est un appel à être “davantage”, non pas davantage que les autres mais davantage que ce que nous étions jusque là.
“Ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne” dit Jésus.
Donner sa vie est un engagement qui comporte des choix et des renoncements. Fondamentalement, Dieu a le désir que nous vivions, que nous soyons heureux. Mais il est vrai que choisir une forme de vie c’est en exclure d’autres.
Si le désir de consacrer sa vie à Jésus-Christ en y mettant le prix nous met dans la joie et que l’Eglise confirme cela, alors c’est qu’il nous appelle.