Le Temps des épreuves

Anne de Xainctonge

Pendant dix longues années, de 1596 à 1606, Anne eut à subir toutes sortes d’épreuves.

Moquerie, railleries

” On l’appelait par les rues chienne française et autres injures, tellement que Marguerite sa femme de chambre qui était venue de Dijon avec elle ne put endurer et fallut qu’elle s’en retourna.” ( Mémoire de Catherine de St Mauris)

Froid, faim, maladie

“Bien souvent elle a passé des jours tout entiers sans manger un seul morceau.
Sans doute que ces grandes diètes étaient bien cause de ses fréquentes et violentes coliques dans lesquelles elle restait sans secours.”
(Manuscrit du Père Binet)

Dénuement

“Pendant tout ce grand séjour de plus de quatre ans, elle ne vit jamais en sa chambre autre feu que celui de la lampe ; et cette chambre n’était qu’un petit cabinet, justement au plus haut du logis, pour recevoir à l’aise tout le chaud de l’été et tout le froid de l’hiver.” (Manuscrit du Père Binet)

Privée des sacrements et lâchée par les jésuites

Sous la menace de Monsieur de Xainctonge, les Jésuites“ne voulurent plus confesser notre soeur Anne ni permettre qu’elle communiât en leur église ni parla à l’un d’eux ; si elle en demandait, l’on les lui refusait tout à plat.” (Manuscrit du Père Binet)

Persécution

“Anne prend logement à l’école de Suzane Renard. Celle-ci lui a donné un emploi et une maigre pitance mais elle ne cesse de la persécuter de son humeur chagrine et de sa jalousie.” (Petite Vie de Anne de Xainctonge d’Albert Longchamp Edition Desclée de Brouwer 1999 )

Autorité paternelle

“Ses parents firent rassembler des théologiens de divers ordres religieux,…pour parler à leur fille, la convaincre et lui remontrer comme elle était obligée en ceci d’obéïr à ses pères et mères.” (Manuscrit du Père Binet)

Doutes et découragements

“Une fois qu’elle était à l’église, fort afligée de ce qui lui semblait que ses affaires ne s’avançaient point et qu’elle y trouvait de grandes difficultés, elle dit à Notre Seigneur :”Seigneur je vous rapporte vos talents, vous avez bien appelé à vous ma soeur Nicole…Seigneur, si vous plaisait de m’appeler aussi.” (Catherine de st Mauris)

Lettre du site

Abonnez-vous à la lettre pour rester informé de nos activités.

« * » indique les champs nécessaires

Adresse*
Pour soumettre ce formulaire, vous devez accepter notre Déclaration de confidentialité*
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.