Accueillons le Dieu de paix et de justice.

Avent 2020

Avent 2020 – Étape 2

Dans la Bible, les psaumes chantent la fidélité de Dieu qui tient sa promesse. Le psaume 71 est attribué à David pour le roi Salomon ; la tradition y voit l’annonce du messie.


Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !

En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !

Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.

Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !

Psaume 71,1-2.7-8.12-13.17
Psaume du mardi 1er décembre – 1ère semaine de l’Avent


Je commence ce temps de prière en remettant dans les mains du Seigneur tout ce qui occupe mon esprit. J’ouvre mon cœur à la louange et à la reconnaissance.
Je lis lentement le psaume.



Je peux demander au Seigneur d’entendre, pour moi, cet appel à la justice.



« Jusqu’à fin des lunes », « de la mer à la mer », « jusqu’au bout de la terre »…
Je me laisse toucher par ces images : la justice et la paix de Dieu n’ont pas de limite.

« Le malheureux », « le faible », « le pauvre »…
Je prends la mesure du souci de Dieu pour tous les petits et les humbles.

« Que soient bénies toutes les familles de la terre »
La justice et la paix du Seigneur sont pour tous, sans exception. J’élargis ma prière au monde.

« Que son nom dure toujours »
Je peux répéter ces mots en signe de louange au Seigneur, toujours fidèle.



À la fin de ce temps de prière, je confie à Dieu celles et ceux qui combattent pour la paix dans le monde. Je lui parle, en toute simplicité, de mon désir d’être un ar-tisan de paix. Je peux choisir un geste concret…


Autre texte :

La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.
La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.

L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu re-né des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.

Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.

Hymne de l’Avent : la paix de Dieu n’est pas un cri. Claude Rozier

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