Dieu qui s’incarne 1/2

Avent 2021

Dieu qui s’incarne – Étapes 7&8
Le Seigneur s’est manifesté comme Dieu de l’Alliance dans les livres de l’Ancien Testament. Il fait la promesse d’une plus grande communion avec les hommes. Par la naissance de Jésus, le Seigneur prend cette décision inouïe de s’incarner en un homme. Le sens de notre humanité s’en trouve définitivement signifié et magnifié. Cette incarnation n’est pas inscrite et datée une seule fois dans notre histoire humaine, elle se prolonge encore aujourd’hui.



Avent 2021 – Étape 7 : me laisser surprendre et contempler

La bonne nouvelle est celle de la naissance de Jésus. Elle est annoncée d’abord à des bergers, qui étaient des personnes pauvres et mal considérées à l’époque de Jésus. Dieu se manifeste aux bergers et leur dit qu’un Sauveur pour Israël vient de naître. Ils vont alors découvrir Jésus et ses parents, ils croient et rapportent autour d’eux la bonne nouvelle.


L’annonce aux bergers.
Or, pendant que Joseph et Marie étaient là à Bethléem, le temps où Marie devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

(Lc 2,6-20)


Je fais silence et cherche à oublier mes préoccupations et fatigues du jour. Le Seigneur est là, disponible. Je me prépare à accueillir sa Parole comme une bonne nouvelle.


J’imagine la salle commune d’une auberge, pleine de monde. Je peux voir les bergers gardant leurs moutons pendant la nuit.


Je demande au Seigneur la grâce de bien accueillir et contempler le mystère de son incarnation.


« il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune ».
Je visualise cette situation de manque de place et cherche à discerner le comportement de Joseph et Marie. Je repère les sentiments qui m’habitent au récit de cette naissance de Jésus.
Je m’imagine comme un petit pauvre servant Marie et Joseph selon leurs besoins et j’en tire profit.
Je médite sur ce qu’est aujourd’hui notre « maison commune » et demande au Seigneur que chacun puisse y trouver sa place.

– « L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière »
Le Seigneur fait connaître son incarnation d’abord aux bergers et non aux autres habitants de Bethléem. Les bergers sont les premiers messagers de la Bonne Nouvelle. J’entends cette invitation à être moi aussi, aujourd’hui, messager de l’évangile.

– « et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers »
Je me mets à la place de ces personnes qui s’étonnent du récit des bergers. J’écoute les paroles des bergers d’aujourd’hui, les pauvres et les fragiles.
Je rends grâce pour tous les signes et événements autour de moi ou en moi qui m’ont étonné et peut-être révélé la présence du Seigneur.

– « Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé »
Je contemple les bergers repartir joyeux, louant le Seigneur, après avoir vu « ce qui leur avait été annoncé ».
Je loue le Seigneur pour tout ce qu’il nous annonce aujourd’hui, ici et maintenant.
Je cherche ce qui me rend heureux dans ce récit.



Je partage au Seigneur ce qui m’a rendu heureux dans ce temps de prière.
Pour continuer la route et rester à son l’écoute, je retiens une phrase, une scène de ce récit.
Je termine ce temps par une prière ou un chant de louange.



Autre Texte

Quel Dieu s’est incarné ?
« Comment est-ce concevable qu’un homme qui a vécu, qui a passé dans la rue, comme nous pouvons aujourd’hui voir passer un homme dans la rue, comment est-il possible qu’un artisan de Nazareth qui a vécu trente-trois ans ait été le Créateur du monde ? C’est absolument absurde, ça n’existe pas ! Vous n’allez pas me faire croire que, dans cette vie humaine de trente-trois ans, la Divinité ait été enfermée et soit venue se promener sur la terre. »
A quoi je réponds : « La Divinité n’a jamais fait autre chose que se promener sur la terre, justement parce que la Divinité est en nous. Autrement, si vous logez Dieu là-haut, si d’abord vous forgez une idole construite avec des mots et des idées, vous rendez l’Incarnation absolument incompréhensible. ».
Justement, et Notre Seigneur sera le premier à nous l’apprendre et d’une manière définitive : « Le Ciel est au-dedans de nous ! ». Le Ciel, c’est Dieu dans le face-à-face de cette lumière d’Amour qui est la vie éternelle.
Notre Seigneur, qui conduit la Samaritaine à la source d’eau vive qui jaillit en elle, fait tomber immédiatement cette objection massive et brutale. Elle ne signifie rien du tout, parce que le Vrai Dieu n’a pas à venir sur la terre, Il y est déjà…

(L’Humble Présence, Maurice Zundel – Ed du Jubilé)



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