Entrée du Seigneur dans Jérusalem.

Carême 2018

Carême 2018 – Étape 12 – Vers le Dimanche des Rameaux et de la passion.

Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



Les juifs sont rassemblés à Jérusalem pour la Pâque. Ils acclament Jésus comme Roi, fils de David.


Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : « Que faites-vous là ? », répondez : «Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.» Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ?» Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux!»
(Marc 11,1-10)
Ânon : un animal noble, royal mais humble.



Je lis lentement le texte si possible à voix haute, en laissant venir à moi mon imagination : ce que m’évoque les lieux, les paroles, les actions. Je remets au Seigneur les sentiments qui m’habitent et lui demande de me rendre disponible.


Je regarde et j’écoute :
– Je vois l’arrivée vers Jérusalem de Jésus et de ses disciples près du mont des Oliviers.
– Je note la relation entre les différents personnages de la scène : Jésus, les disciples, l’ânon, le propriétaire de l’ânon, les gens ; tout est en place, sérénité, confiance…
– Jésus, contrairement aux rois de l’époque, monte sur un ânon. Je me laisse toucher par la manière dont Il est humblement assis.
– La foule entoure Jésus pour lui ouvrir le chemin : elle chante et crie les louanges de Jésus. Je joins ma voix à cette foule pour accueillir Jésus qui vient à ma rencontre.



En ce début de semaine Sainte, je termine ma prière en confiant à Jésus mon désir de le suivre et de l’acclamer avec la foule.
Je Lui demande la grâce de Le louer non pour Sa puissance en ce monde, mais pour Sa puissance d’amour qui se révèlera par Sa mort sur la Croix et Sa Résurrection.



Autre texte :
L’entrée messianique de Jésus à Jérusalem appelée communément “le jour des Rameaux” est au centre des Évangiles. Vous vous rappellerez cette scène : Jésus descend du Mont des Oliviers. Il a devant lui toute la ville de Jérusalem, il a devant lui le Temple dans sa toute splendeur qui éclate au soleil. Et il pleure sur cette ville dont il prévoit la ruine et l’entière destruction.
Ces larmes de Jésus nous touchent d’autant plus que nous sommes ici au jour des Rameaux, ce jour auquel nous associons une sorte de triomphe du Seigneur. Et nous voyons que Jésus n’en est pas dupe ; à quelques jours de sa Crucifixion qu’il envisage, il porte toute l’humanité, toute l’Histoire, tout l’univers, à la lumière de cette Révélation formidable qui va faire de la mort de Dieu une affirmation de sa toute-puissance.
(…)
Est-ce que l’on ne nous rebat pas les oreilles de la toute-puissance de Dieu ? Est-ce que Dieu ne pouvait pas transformer cette ville, est-ce qu’il ne pouvait pas l’obliger à le reconnaître ? Est-ce que sa toute-puissance n’était pas capable de faire un miracle, de ressusciter “les vivants et les morts” ?… J’entends : les précipices de l’ombre de la mort spirituelle dans laquelle tous étaient plongés.
Eh bien, non justement, ce que Jésus vient révéler au monde, c’est l’échec de Dieu, c’est-à-dire que Dieu se révèle en Jésus-Christ comme l’Amour qui n’est qu’amour. Et que peut l’amour ? Aimer, un point, c’est tout ! Et quand l’Amour ne rencontre pas l’amour, quand Il cherche et se brise, rencontre un refus obstiné d’amour, il ne peut être, par excellence. Et Dieu, précisément meurt de tous nos refus d’amour et c’est ce que signifie dans l’Histoire, ce que dit dans l’Histoire, la mort de Jésus-Christ.

Maurice Zundel


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