La fécondité, don de Dieu

Avent 2022, Retraites en ligne

Avent 2022 – Étape 4

Je m’installe à l’endroit que j’ai choisi pour prier. Je regarde, écoute, hume, touche cet environnement qui m’est familier. Je ferme les yeux pour prendre conscience que Dieu est présent, là, en ce lieu, avec moi. Je me dispose pour le rencontrer, l’écouter, lui parler.

Dans le chapitre précédent Abraham a entendu la promesse du Seigneur qu’il aurait une descendance née de sa femme Sara. Or tous les deux sont très âgés.
Abraham se repose en plein midi à l’entrée de sa tente installée aux chênes de Mambré. Surviennent trois hommes qu’il n’a pas vu venir. « Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre… ».

Aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre.
[…]
Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. » Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente. – Abraham et Sara étaient très avancés en âge, et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes. Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! »
Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?” Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment où je reviendrai chez toi, au temps fixé pour la naissance, Sara aura un fils. » Sara mentit en disant : « Je n’ai pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua : « Si, tu as ri. »

(Ge 18, 1-2 & 9-15 – AELF)

J’imagine la scène. Abraham est debout près de ses 3 invités qui déjeunent assis à l’ombre d’un chêne. L’air est chaud. Au loin, le désert… J’entends la conversation, Sara qui s’active dans la tente, son rire…

Je peux demander la grâce d’avoir le cœur ouvert pour accueillir ce que le Seigneur m’offrira de vivre pendant ce temps de prière.

« Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre… ».
Je regarde Abraham. Je considère la façon dont il accueille les 3 visiteurs alors qu’il ne connait rien d’eux. Cette rencontre est une bénédiction pour les voyageurs comme pour Abraham.
Je laisse venir en moi le souvenir de ce que j’ai pu vivre lors de rencontres inattendues.
« Le voyageur reprit : “Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils.” »
J’entends la façon dont Sara accueille cette promesse inouïe faite par un inconnu.
Je laisse résonner en moi.
« Le Seigneur Dieu dit à Abraham : […] “ Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?” »
Le voyageur se révèle !
Je laisse monter en moi le sentiment qui me vient devant le don de la vie que le Seigneur fait au-delà de toute attente : à moi, au monde…

Pour finir, je peux rassembler les sensations, les sentiments qui m’ont habité pendant ce temps de prière. J’en parle à Jésus comme on parle à un ami et peux laisser ma prière s’élargir au monde.

Autre texte :

Chaque enfant est une promesse et un miracle de bonheur et d’amour

Et qu’il soit né ici ou à un autre bout de la planète, les yeux bridés ou la peau mate, chaque enfant est un peu le nôtre. Placé sous notre responsabilité parce qu’il est à la fois une partie du monde, une partie de nous-mêmes, le fruit de notre histoire et le creuset de nos espoirs. Et nos espoirs sont grands. Pour chaque enfant. Des espoirs de géants pour des épaules apparemment bien fragiles. Fragiles ? Pourtant les enfants ont mille pouvoirs que nous avons oubliés : eux seuls sont capables de toucher les étoiles, de retrouver le petit poucet et de tutoyer Dieu. Et pour eux, une vie est pleine de « je », pleine de vies. A bien y regarder, il y a même dans l’éclat de rire d’un enfant comme un fragment d’éternité, une brèche ouverte dans la réalité, un « trou blanc » où le temps s’arrête, où l’énergie envahit l’espace.
Dominique Glocheux

Vers étape 5 – Vendredi 2 décembre, Sainte Viviane.
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