La providence, don de Dieu

Avent 2022, Retraites en ligne

Avent 2022 – Étape 5

Je commence ce temps de prière en faisant le silence à l’extérieur et à l’intérieur de moi. « Je dépose devant toi, Seigneur, mes soucis et mes préoccupations actuelles pour me mettre à ton écoute. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, amen. »

Matthieu, après les Béatitudes, nous donne un long discours évangélique de Jésus qui se présente comme un programme permettant de les mettre en pratique. Ici, il propose une attitude nouvelle devant les soucis de la vie quotidienne.

C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lys des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.

(Mt 6,25-33 – AELF)

La scène se situe en pleine nature. Je vois le ciel, les oiseaux qui volent d’arbre en arbre, je sens le vent, le sol sous mes pas, je sens les parfums, j’entends la voix de Jésus. Il y a toute cette foule attentive autour de moi.

« Seigneur, donne-moi d’accueillir tous tes dons. »

Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit.
J’imagine une hirondelle, une mésange, un rouge-gorge ou tout autre oiseau. Je me laisse toucher par sa beauté, son chant, par sa parfaite intégration dans son environnement, par la gratuité de sa présence.
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
J’interroge les besoins du corps que Dieu m’a donné. Je ressens le désir ou l’inquiétude qu’ils suscitent en moi.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.
Je goûte les deux verbes : « cherchez », et « vous sera donné », la tension du premier et l’ouverture du second. Je dépense de l’énergie pour certaines choses, je m’ouvre pour d’autres. Je laisse résonner…

Jésus me parle comme à un ami, il m’éclaire à travers sa parole. Je sens sa bienveillance, sa tendresse pour moi. Je peux lui confier ce que m’inspire son enseignement, ma joie d’être vivant, mon désir d’œuvrer au royaume de Dieu, ma gratitude pour ses dons.

Autre texte :

Fais comme l’oiseau

REFRAIN
Fais comme l’oiseau
Ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau
D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau,
d’aller plus haut.

1
Mais je suis seul dans l’univers
J’ai peur du ciel et de l’hiver
J’ai peur des fous et de la guerre
J’ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut-on vivre aujourd’hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu.

REFRAIN

2
Mais l’amour dont on m’a parlé
Cet amour que l’on m’a chanté
Ce sauveur de l’humanité
Je n’en vois pas la trace, dis
Comment peut-on vivre sans lui ?
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n’y crois pas, je n’y crois plus, je suis perdu.

REFRAIN

3
Mais j’en ai marre d’être roulé
Par des marchands de liberté
Et d’écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu.

REFRAIN
Fais comme l’oiseau
Ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau
D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau,
d’aller plus haut.

Paroles de Pierre Delanoé

Vers étape 6 – Samedi 3 décembre, Saint François-Xavier.
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