La trahison de Judas

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Carême 2021 – Étape 12

Au cœur de la Semaine Sainte, par deux fois la liturgie nous propose le récit de la trahison de Judas, hier en Jean et aujourd’hui en Matthieu.

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.

Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
(Mt 26,14-25)
(Évangile du mercredi 31 mars – Semaine Sainte)

Au début de ce temps de prière je me dispose à accueillir ce que le Seigneur a à me dire aujourd’hui. Je veille à ne pas être dérangé. Je prends cette attitude à la fois respectueuse et confortable que j’aime avoir pour prier. Au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit.

Je peux demander la grâce que la méditation de la Parole me donne de devenir toujours davantage disciple.



« L’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres… »
J’imagine la scène, Judas qui chemine dans les rues de Jérusalem, la salle et les grands prêtres réunis, Judas qui s’avance et qui s’adresse à eux.
Je peux m’interroger sur ce que Judas a dans le cœur à ce moment et sur ce que cela dit de sa relation, de sa proximité à Jésus. J’accueille les sentiments qui me viennent.

« Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit… »
Je regarde cette scène, Jésus entouré de ses disciples, les disciples préoccupés de questions pratiques… Une scène banale de la vie d’un groupe de disciples et de leur Maître à la veille d’une grande fête.
J’écoute maintenant le dialogue entre Jésus et ses disciples… « Mon temps est proche … »
Je regarde à nouveau les disciples, leur réaction, ce qu’ils font.
Je peux m’interroger sur ce que cela dit de leur compréhension de ce qui se joue, sur leur proximité avec Jésus. J’accueille les sentiments qui me viennent.

« mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré … »
Je regarde Jésus à table avec ses amis. Alors Jésus prend la parole : « l’un de vous va me livrer. » Je l’entends… quel sens ses mots ont-ils pour moi ?
J’accueille la tristesse et la question des onze…
Je pèse chacun des mots de la réponse de Jésus. Je peux les comprendre comme l’expression de la miséricorde que Jésus manifeste à l’adresse de celui qui le livre. Je laisse résonner en moi.



Je rassemble les sentiments et les mouvements de mon cœur qui m’ont habité pendant cette méditation. J’en parle au Seigneur.
Je peux terminer ma prière avec une prière de l’Église.



Autre texte :
Psaume 68 (Extraits)

[…]
C’est pour toi que j’endure l’insulte, que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ; on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi. […]

Et moi, je te prie, Seigneur : c’est l’heure de ta grâce ; dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi, par ta vérité sauve-moi. […]
Réponds-moi, Seigneur, car il est bon, ton amour ; dans ta grande tendresse, regarde-moi. […]

L’insulte m’a broyé le cœur, le mal est incurable ; j’espérais un secours, mais en vain, des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
A mon pain, ils ont mêlé du poison ; quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre. […]

Et moi, humilié, meurtri, que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce. […]

Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles, il n’oublie pas les siens emprisonnés.

Que le ciel et la terre le célèbrent, les mers et tout leur peuplement !
Car Dieu viendra sauver Sion et rebâtir les villes de Juda. […]


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