Laissez-vous réconcilier

Carême 2018

Carême 2018 – Etape 1 – Mercredi des Cendres

Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



La deuxième lettre de Paul aux Corinthiens constitue un des témoignages les plus intimes sur sa vie de serviteur du Christ. Ce passage s’inscrit dans le cadre d’une correspondance suivie entre Paul et la communauté de Corinthe : ces relations souvent orageuses y trouvent un chemin de réconciliation et de pardon.


Frères, nous sommes les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous vous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes, de la justice même de Dieu. En tant que coopérateurs de Dieu, nous vous exhortons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui. Car il dit dans l’Écriture : au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut.
(2 Co 5, 20-6,2)


Je fais silence en moi, je lis lentement le texte.


– J’écoute « Dieu qui lance un appel »…

– Je peux m’attarder sur ces mots forts « nous vous le demandons », « nous vous exhortons »…

– Je fais mémoire de ce qui m’éloigne de Dieu dans mon quotidien

– « Laissez-vous réconcilier » : je me laisse faire et j’exprime ma confiance en Dieu.


« Le voici maintenant le moment favorable »
Je choisis des gestes concrets pour me préparer à Pâques comme une fête avec Dieu qui me veut debout, vivant(e).



Autre texte :
Allume mes braises
Je suis semblable aux cendres, Seigneur, à ces poussières grises et mortes,
lorsque j’ouvre à la jalousie qui refroidit mon amitié,
lorsque j’autorise la bouderie à écarter le sourire de mes lèvres,
lorsque j’admets que la méchanceté en moi dépose ses baves de saleté,
lorsque je permets à l’égoïsme de gonfler en moi et de remplir toute la place en mon cœur
jusqu’à m’empêcher de penser aux autres,
lorsque je t’oublie, Seigneur, et que je laisse s’éteindre ma confiance en toi !
Je ne suis pas uniquement cendres, Seigneur !
Sous mes cendres, tu le sais, toi qui me connais, dorment des braises attendant d’être ranimées.
Seigneur, allume mes braises pour qu’à nouveau brûle, vive et joyeuse,
la flamme de mon amour pour toi et pour mon prochain !

Charles Singer, prêtre du diocèse de Strasbourg – © Signes d’aujourd’hui n°182 [publié le 14 février 2014)


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