Carême 2021 – Étape 8
Jésus marche, il a traversé la Samarie puis la Galilée. En Samarie Il parle de l’eau qui jaillit en Vie éternelle. En Galilée il guérit le fils d’un fonctionnaire royal.
Il revient à Jérusalem pour une fête juive.
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là,
et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
(Jn 5, 1-16)
(Évangile du mardi 16 mars – 4ème mardi de carême)
Je prends ce temps avec toi Seigneur pour me laisser conduire, éclairer par ta Parole.
Je peux imaginer la piscine et ses galeries, et la multitude d’infirmes couchés.
Quel est mon désir aujourd’hui en entrant dans ce temps de prière ?
Je peux demander à Dieu qu’Il ouvre mon cœur, mes oreilles à la bonne nouvelle qu’Il désire m’annoncer.
– J’entre avec Jésus sous les portiques de la piscine de Bethesda. Je passe au milieu des aveugles, des boiteux, des impotents.
Je m’arrête avec Jésus et je le regarde s’approcher de cet infirme. Je suis témoin de leur échange de regards, de l’émotion qui circule entre eux et de la guérison.
– Je peux me mettre à la place de cet infirme et je vois Jésus s’approcher de moi. Il me dit “veux-tu guérir ?” Je laisse retentir en moi cette question.
– Jésus me dit ” lève-toi, prends ton grabat et marche “
C’est avec mon grabat… ma réalité d’aujourd’hui, mon passé et mon présent que Jésus m’appelle à me mettre debout, à être pleinement vivant.
Je confie à Jésus dans un cœur à cœur mon désir d’être debout, vivant et je lui demande de m’éclairer sur ce qui me retient encore aujourd’hui dans mon élan de vie.
Autre texte :
Psaume 144 (Extraits)
Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom toujours et à jamais !
[…]
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent !
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, fidèle en tout ce qu’il fait.
[…]
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés.
Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ;
tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait.
Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
[…]
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