Sauvés dans le Christ

Carême 2018

Carême 2018 – Étape 8 – Vers le 4ème dimanche de Carême.

Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



Dans la lettre aux Éphésiens, Paul nous rappelle que l’amour miséricordieux du Père se manifeste en Jésus-Christ qui nous saisit dans sa propre vie.


Frères, Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités ; avec lui, il nous a fait régner aux cieux, dans le Christ Jésus. Par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus, il voulait montrer, au long des âges futurs, la richesse infinie de sa grâce. C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne vient pas de vos actes, il n’y a pas à en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés en Jésus Christ, pour que nos actes soient vraiment bons, conformes à la voie que Dieu a tracée pour nous et que nous devons suivre.
(Ephésiens 2,4-10)



Je me mets en présence de ce Dieu riche en miséricorde, au grand amour…
Je l’adore, je prends un temps de silence intérieur pour m’y aider.


Le don de Dieu le Père nous est donné en Jésus et par Jésus.

Je m’arrête sur cette relation Dieu–Jésus Christ exprimée plusieurs fois dans ce texte. Relation paternelle et filiale…Je me rappelle dans l’Évangile d’autres passages où cela est exprimé…
– J’entends ce mot « grâce » (= don gratuit) qui revient trois fois dans ce texte. Je laisse ce mot creuser en moi ce qu’il me révèle de Jésus-Christ.
– A mon tour, je rends grâce pour tout ce don qui touche ma vie et dont je peux relire des signes.



Je termine ma prière simplement par le « Notre Père » pour tout ce que je reçois chaque jour comme don et grâce du Seigneur.


Autre texte :
Comprendre la Grâce, c’est accueillir une Bonne Nouvelle qui nous surprend. C’est la prise de conscience que quelque chose de radicalement neuf et de radicalement bon est à la base de nos vies, et que ce quelque chose est Quelqu’Un. Nous sommes éternellement précédés par un don primordial qui nous fonde dans l’existence. Et quels que soient les erreurs, les fautes ou les malheurs de nos existences, la source génératrice de vie est toujours présente…
Comme l’écrit l’apôtre Paul « Là où la faute a abondé, la grâce a surabondé » (1). La générosité créatrice est infiniment plus forte que nos calculs, notre culpabilité et nos renfermements… Nous n’avons rien fait pour mériter de vivre, pour rencontrer la beauté et l’amour, pour être pardonné. Tout cela nous arrive comme une grâce. La conscience d’être fondé non pas sur nos savoirs, nos richesses, nos sécurités ou nos supposées vertus, mais sur cet improbable qu’est la Grâce amène à penser nos vies, non comme un plan de carrière, mais comme la participation au flux vital de la gratuité. Dans son très beau livre Théophanie de la gratuité, le philosophe libanais René Habachi écrit : « La grâce n’est pas une force extérieure se greffant du dehors, mais une source surgissant du dedans de la liberté, quand celle-ci enfin se décrispe et se détache de ses adhérences. Alors monte le flot d’une vie plus intérieure que la vie » (2).

(1) Première Epître aux Corinthiens, 1, 20-24.
(2) René Habachi (1915-2003), Théophanie de la gratuité. Philosophie intempestive, éditions Anne Sigier, 1986, p. 94-95.
Bernard Ginisty
Novembre 2017 Article publié par http://www.garriguesetsentiers.org
(Espaces de liberté, de foi et de réflexion chrétiennes)


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